Trail des marcassins: 1er février 15

Le trail des Marcassins, auquel j'avais déjà participé en 2011, a complètement changé de dimension : distances plus longues, mais surtout, et probablement en raison de la disparition de l'Ice Trail, la fréquentation a au moins quadruplé, au point de remplir la moitié du parking du Carrefour de St-Brice !

 

Pas chaud ce matin, un à deux degrés seulement au-dessus de zéro, et avec une petite bise glaciale, il fallait un peu de courage pour venir, mais visiblement tout le monde était présent, avec notamment une participation forte de l'ACB, présente sur les deux distances comme en marche nordique. Et avec toutes les pluies de ces derniers jours, c'était un véritable bourbier !

 

Le départ du 17 km était différé de 30 minutes par rapport au 34 km pour resserrer un peu les arrivées. Au moins 500 ou 600 concurrents en lice, mais pas trop de difficulté pour bien se placer. Départ tout simple, sans briefing ni pistolet, 200 mètres de bitume pour étirer un peu le peloton avant d'arriver sur le premier chemin, je parviens à rester dans un peloton de 15 à 20 coureurs de tête. Après 500 mètres entre les flaques, une bonne montée nous calme déjà et étire le groupe. Puis on entre en montant dans la forêt, et rapidement on comprend de quoi sera faite cette course : de la boue, de la glaise, de l'argile, un peu de sable, bref, ça tourne tout le temps, ça glisse et ça patine ! Dans ces conditions, on perd beaucoup de puissance, on consomme des forces et la vitesse est très modeste...

 

Après quelques kilomètres, on rejoint les derniers concurrents du 34 km, et il est souvent difficile de dépasser, il faut se jeter sur les côtés, risquer la glissade en dévers, la chute... Ils nous encouragent au passage, mais finalement, n'est-ce pas eux qui méritent le plus nos encouragements ? En effet, il faudrait un enjeu très fort pour me faire parcourir une 2ème boucle dans ces conditions ! 

 

Malgré quelques péripéties, des dépassements dans un ordre ou dans l'autre, une petite chute en voulant doubler une "34", à mi-course je parviens à rester dans les dix premiers. C'est maintenant qu'il faut essayer de gagner des places : quelques dépassements très progressifs à l'occasion de rares passages roulants, je reste en vue de deux maillots jaunes de Houilles, et d'un maillot rouge beaucoup plus loin. Heureusement, vers 14-15 km, l'itinéraire m'offre quelques pistes larges et pas trop glissantes, j'allooonge la foulée, je dépasse les jaunes, le rouge n'est plus bien loin, et après une longue descente, je commence à reconnaitre le grand champ de l'ancien départ, c'est le moment ou jamais, je fonce, je double, ça passe sans résistance, plus que 500 mètres à tenir la vitesse pour éviter le retour d'un méchant sprinteur à l'arrivée,et c'est bon,ouf !

 

Vite un petit ravitaillement, il faut se changer, car avec une seule couche en course, on se refroidit vite. Retour au stand, c'est déjà le moment des podiums du 17 :

 

 

1h22mn21s, 5ème scratch, et 1er V2

 

mais il s'en fallait de peu, l'un des deux coureurs jaunes de Houilles est V2, à peine 30 secondes derrière... En attendant Caroline ETTIG qui est venue avec moi, j'ai le temps de voir la plupart des arrivants de l'ACB, Denis très satisfait en 1h36mn,

et les marcheurs, avec Jean-Paul en tête comme on l'espérait,

Jacques, Jean-Marc, Corinne,

 

pour tous c'est la joie du parcours difficile mais accompli !

 

Un peu inquiet, je vois finalement Caroline arriver tranquillement en marchant, mais toujours avec le sourire...

 

Quelques mots sur l'organisation : beaucoup de bénévoles et de public sur le parcours, c'est un point fort, par contre on distingue mal les organisateurs, il n'y a pas de briefing ni de petit discours d'encouragement au départ, ni beaucoup d'emphase lors de la remise des prix. Les points d'accueil sont un peu dispersés et mal signalisés, tout cela un peu loin du parking, le souvenir (simple médaille) est insignifiant, pas de lot pour accompagner la coupe, et surtout, avec ce froid et le nombre de participants,

il est difficile d'admettre que la ville de Saint-Brice n'ait pas mis à disposition un gymnase complet avec vestiaire, consigne, tribunes. Il manque à ce club le savoir-faire des Coteaux de St-Leu, sans parler de celui des Foulées de Beauchamp ! 

 

Bref, une belle compétition, mais qui devrait être bien mieux mise en valeur...

 

 Bruno de MAGONDEAUX



01/02/2015
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