TOP 5 DES MARATHONIENS MYTHIQUES
Le 40e Marathon de New York vient d'avoir lieu. Connaissez-vous les icônes de la discipline ?
ABEBE BIKILA (ÉTHIOPIEN)
LE VA-NU-PIEDS
Membre de la garde impériale de l'empereur Hailé Sélassié, il se révèle aux JO de Rome, en 1960, où, pieds nus, il s'impose en battant le record du monde (2 h 15'16''?). Il devient ainsi le premier Noir africain champion olympique. Il a récidivé quatre ans plus tard, à Tokyo, chaussé cette fois, et malgré une opération de l'appendicite un mois avant la course. Il n'a perdu qu'un seul de ses treize premiers marathons. C'était à Boston, en 1963. Une fracture du péroné le contraint à l'abandon aux Jeux de Mexico (1968) et il est devenu hémiplégique à la suite d'un accident de voiture en 1969. Il est mort en 1973, à l'âge de 41 ans.
L'HOMME RECORDS
Ayant établi les meilleures performances mondiales sur de nombreuses distances du fond et du demi-fond, multiple champion olympique et du monde sur piste, " Gebre " attaque une carrière de marathonien en 2002 : d'abord dominé par l'Américain Khalid Khannouchi, il bat ensuite deux fois le record du monde, à Berlin, en 2007 et 2008, le portant à 2 h 3'59''. À 36 ans, il ne désespère pas de descendre sous les deux heures.
BILL RODGERS (ÉTATS-UNIS)
LE SPÉCIALISTE
William Henry Rodgers a lancé la vague du marathon aux États-Unis et ailleurs, devenant le premier athlète à collectionner les succès dans les rares grands rendez-vous sur 42,195 km de la fin des années 70 : quatre victoires à Boston, quatre autres à New York et une à Fukuoka (Japon). Ratant en revanche sa course à Montréal en 1976 (40e) et victime du boycott américain des JO de Moscou (1980), il ne connaîtra jamais la consécration olympique.
FRANK SHORTER (ÉTATS-UNIS)
LE JURISTE MÉDAILLÉ
Strict contemporain de Rodgers, Shorter popularisera sa discipline de prédilection en conquérant le titre olympique en 1972. Quadruple vainqueur du prestigieux Marathon de Fukuoka (1971-1974), il deviendra docteur en droit avant de prendre la deuxième place du marathon des Jeux 1976, derrière l'étonnant Allemand de l'Est Cierpinski. Retiré des pistes, il est resté un personnage influent du sport US, commentateur télé et militant de la lutte antidopage.
CARLOS LOPES (PORTUGAL)
L'ÉCLECTIQUE
Brillant sur piste (recordman d'Europe et vice-champion olympique sur 10 000 m en 1976), dominateur en crosscountry (trois fois champion du monde entre 1976 à 1985), le Lisboète s'oriente vers le marathon dans les années 80 : premier médaillé d'or de l'histoire du sport portugais, aux Jeux de Los Angeles (1984), il s'offre alors un record olympique (2h9'21'') qui tiendra jusqu'à Pékin 2008. Il battra aussi le record du monde, en 1985, à Rotterdam : 2 h 7'12?.
Par Alain Lunzenfichter et Patrick Lafayette de l'Equipemag.fr
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