Maxi cross de Bouffémont: 8 février 15

 

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J'avais été tenté par le parcours du circuit de 30 kms du Maxicross de Bouffémont, car il fait pratiquement

le tour complet de notre forêt de Montmorency,

c'est donc en quelque sorte une sortie "touristique"!

 

Et bien m'y voilà de bon matin ce dimanche 8 février 2015. Il fait encore nuit lorsque j'arrive au gymnase de Bouffémont récupérer mon dossard.

Grande affluence, les deux courses se font à "guichet fermé". Climat froid (2 à 3 degrés) mais sec pour l'instant. A 8h30, il fait juste jour pour le départ en masse, 700 mètres de route derrière une voiture ouvreuse pour étirer un peu le peloton avant d'entrer sur le chemin assez étroit d'accès à la forêt. Et un gros groupe de plus de 20 coureurs s'élance en tête vers la première montée. Je les laisse partir, sachant que je dois être prudent pour éviter la panne avant la fin...

 

Direction plein sud, par l'étang de la Chasse et l'étang Marie, après trois ascensions, on arrive dans St-Prix, et tout-de-suite ça remonte. De même vers St-Leu, puis deux fois vers Taverny, en passant par l'église. Cette première partie est presque "roulante", c'est-à-dire pas trop grasse, donc dès que la pente s'adoucit, on peut accélérer un peu avec plaisir. Ravitaillement varié en haut de la montée de l'église, je m'arrête carrément pour faire "le plein" de boisson et de victuailles, quitte à me faire repasser par trois coureurs doublés récemment. Je repars en finissant de manger une barre de céréale, et vlan, une glissade surprise car il y a un peu de glace dans ce secteur, je suis un peu cogné à la main et au bras, mais pas bien grave, il faut se reprendre malgré le petit choc. L'itinéraire part vers le nord, toujours suivant le même principe : pas plus de 100 mètres de plat, dès qu'on peut monter, on n'hésite pas c'est la voie à suivre jusqu'à ce qu'il n'y ait d'autre solution que redescendre ! C'est ainsi que l'on franchit le ruisseau des Fonds vers le Poney-Club, que l'on accède à la trouée de la ligne haute tension, et là on joue au pendule : montée, descente, trouée, retraversée, etc...

 

Enfin une dernière traversée du ruisseau de la Cailleuse, et on remonte via la sablière avant de traverser la route de Chauvry. Et on recommence à monter et descendre pratiquement sans interruption entre la route du Faîte et le chemin des Fonds, ça commence à lasser ! C'est alors que l'on retrouve l'itinéraire des 15 km, avec une foule de coureuses et coureurs qu'il faut sans cesse dépasser sur des chemins de plus en plus fangeux, car piétinés par plusieurs centaines de passages. A part dans certaines descentes, impossible de prendre de la vitesse, c'est un concours de patience, avec même quelques franchissements de troncs d'arbre. Depuis le ravitaillement, j'avais dépassé trois ou quatre concurrents, mais un habitué de la montagne me redouble dans ces portions techniques, je commence à faiblir et ressents un début de gêne au mollet gauche, amorce de crampe ou résurgence de mon ancienne blessure musculaire ? Enfin, après avoir franchi la route du Faîte vers le nord, puis la Foutue route, encore deux descentes-remontées très rudes et c'est la descente finale vers Bouffémont, je ne cherche plus qu'à arriver sans chute ni blessure, et c'est fini en 2h38mn47s...

 

C'est maintenant que j'apprécie le plus l'organisation mise en oeuvre par Aurélien COLLET et son club, Esprit des Elfes : gymnase spacieux et chauffé, ravitaillement copieux et varié (presque un repas complet), mais je profite surtout de l'équipe médicale pour des petits soins à la main droite puis un massage-étirement des jambes, et surtout une poche de glace derrière mon mollet gauche très raide. Je reprends progressivement mes esprits, et assiste aux remises des prix d'abord du 15 (mon ancien collègue de travail Jean-Philippe DUCRUET a fini 2ème scratch !), puis du 30, gagné en 2h22mn. Je ne suis que 17ème au classement scratch, mais néanmoins 1er V2. Pas de coupe aujourd'hui : une bouteille de Beaujolais-Village et un saucisson, c'est du concret, je peux rentrer à la maison sans rougir. Etrangement, je n'ai pas rencontré d'autre coureur de l'ACB, mis à part Laurent VARET, conjoint d'une marcheuse nordique.

 

 

En conclusion, le Maxicross de Bouffémont, c'est à mon avis

le trail de référence en forêt de Montmorency,

avec une organisation parfaite à la fois sur le plan sportif et pour l'accueil,

à refaire tant que l'on a du courage !

 

 

 Bruno de MAGONDEAUX   images 1.jpg

 PS : Après deux jours de repos et un footing aujourd'hui, pas de blessure finalement, tout va bien...



15/02/2015
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