Récit: Les 20 km de Paris 2011 par Bruno M.
Sébastien, notre coach préféré, nous a proposé de courir les 20 km de Paris sous la bannière de l'Entente Sportive RENAULT, et avec dossard préférentiel.
Pour moi qui n'avait pas anticipé d'inscription aux grandes courses populaires de cette saison, quelle aubaine ! D'autant plus que c'est une course magnifique, avec le bois de Boulogne et les quais de Seine, et en général sous un beau soleil d'automne. Je me suis donc engagé sans hésitation.
Le week-end venu, le climat a vraiment quitté l'été, et cette fois la prévision est sans appel : douceur, mais pluie persistante, tant pis, il faut faire avec...
Je prends le RER-C depuis Beauchamp, qui transporte beaucoup de coureurs, et nous dépose juste sous le stade pour récupérer les dossards, c'est très pratique.
A 9H15, je me rends à la photo "avant-course" des coureurs de l'Entente Sportive Renault, au pilier sud de la tour Eiffel, où j'ai pu saluer et féliciter Alain COLLEOC pour son organisation extrêmement rigoureuse de l'inscription et l'encadrement de sa grande troupe, et rencontrer Philippe BERARD, jeune Centralien embauché chez Renault il y a quelques années, que je connais depuis notre rencontre au raid ECP en 2002.
Petit échauffement avec lui, protégé de la pluie par une cape plastique datant d'un Marseille-Cassis vieux de 10 ans : c'est la première fois que j'ai une occasion parfaite de l'utiliser ! Puis nous nous rendons au départ par la droite du pont d'Iéna et accédons au premier groupe de départ, un peu derrière les 200 coureurs élite. La course est toujours organisée par l'Armée de l'Air, et le camion d'animation est garni de généraux en uniforme et de personnalités de Paris.
Le départ est donné juste à 10H par Michel DRUCKER.
Je suis quelques mètres derrière les premiers, mais c'est déjà trop, je suis un peu gêné, je cours donc lentement dans la montée du Trocadéro, et je ne prends ma vitesse que vers 500 mètres après le départ, c'est sans doute une vingtaine de secondes perdues, mais aussi une économie d'énergie appréciable. Après environ 2 kilomètres, on entre dans le bois de Boulogne au sud de la porte Maillot, pour suivre de longues routes droites, agrémentées par des orchestres variés qui donnent de l'entrain malgré la pluie. Vers 7 km, j'aperçois un T-shirt "CNPE de Dampierre-en Burly" : c'est un collègue exploitant nucléaire d'EDF, je l'interpelle et découvre que j'ai travaillé maintes fois avec lui par audioconférence, sans connaître son talent de coureur ! Nous échangeons quelques encouragements et je le dépasse car je suis sur une phase favorable, je double d'assez nombreux concurents avant de trouver ma place "naturelle".
A 10 km, nous sommes sortis du bois et arrivons sur les quais pour une longue remontée de la Seine. Avec la pluie, les rues du 16ème arrondissement sont moins fréquentées que d'habitude pour la course, mais on retrouve de nombreuses animations sur les quais, en particulier lorsque qu'on entre dans les souterrains, avec beaucoup de monde qui regardent passer les coureurs et les encouragent depuis les côtés et par dessus.
Mais comme d'habitude, les jambes commencent à fatiguer et il faut lutter de plus en plus pour conserver l'allure, avec d'abord en point de mire la tour Eiffel qu'on laisse sur sa droite, puis vers 16 km, le pont que l'on emprunte après les Tuileries pour traverser la Seine, et c'est la "descente finale", cette fois sur les quais de la rive gauche, pour les trois derniers kilomètres. Je double encore quelques coureurs, mais c'est de plus en plus dûr, et au dernier kilomètre, je n'ai plus aucune réserve : au moins trois coureurs me doublent sans que je ne puisse réagir.
C'est l'arrivée et le soulagement, vers 1h14mn20secondes au chronomètre officiel, un peu plus à ma montre.
Il continue de pleuvoir, donc je ne m'attarde pas, récupère rapidement mon sac au vestiaire du stade, et faute de retrouver Philippe ni mon collègue Simon, je quitte les lieux pour ne pas prendre froid et rentre de nouveau par le RER.
En définitive, malgré le manque d'entraînement et la pluie constante, j'ai réalisé une course très régulière, proche de l'optimale. Mon temps puce est de 1h14mn09s, soit 2 secondes de plus que l'an dernier sous le soleil, et je suis 108ème au lieu de 107ème, on peut donc parler d'une certaine régularité...
C'est le lundi que je me découvre premier vétéran 2 de l'épreuve, au lieu de 3ème l'année dernière ! Peut-être mes deux prédécésseurs de l'an dernier sont-ils restés au sec ce dimanche...
Merci à Sébastien et à l'ESR pour cette grande course encore réussie !
Bruno de MAGONDEAUX, dossard 3718.
Tous les Résultats de l'ESR et la Photo de Groupe ICI
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