Montée du Nid d'Aigle - dim. 19 jui.-09
La course a été dure mais superbe dans un décor fabuleux avec des pentes où même marcher fait mal aux pattes tant elles sont sévères et longues.
En fait nous partons à 580m d'altitude et nous arrivons à 2480, mais avec quelques fractions de descentes très courtes et très raides dont le cumul fait 100m ce qui donne 10,25% de pente moyenne.
Après un premier kilo dans le superbe parc thermal du Fayet, nous attaquons par des lacets sévères où déjà il faut marcher en file indienne autant à cause des bouchons que par la difficulté. Puis un peu de bitume raide pour arriver à St Gervais que nous traversons sous les encouragements de nos Femmes et d'Elodie, la fille de Jacques, nos ferventes supportrices.
Déjà 300m de dénivelé de fait; Jacques a quelques 30'' d'avance et j'essaie de ne pas le perdre de vue.
Après cette mise en bouche un peu copieuse, quelques faux-plats sérieux mais qui nous paraissent reposants et une descente courte mais raide, nous réattaquons les choses sérieuses pour arriver au 9em kilo que nous franchissons en 1H05' environ où nous attend de nouveau notre fan club féminin. Il reste alors 10,5 km. Donc un peu mois de 9km dans la première heure; si ça pouvait durer. Faut pas rêver.....
Car à ce 9em kilo il n'y a que 400m de dénivelé de fait. On peut dire que la course commence vraiment. Là nous commençons à rencontrer des pentes qui font très mal par leur raideur et leur longueur et nous passons au 13em kilo suffisamment en avance sur le temps limite où ils arrêtent les coureurs trop en retard. J'ai perdu Jacques de vue depuis un bon moment et même si je m'y attendais ça m'énerve un peu.
Les 45 dernières minutes, les mains sont nécessaires pour passer les difficultés et arriver enfin à la hauteur d'un superbe glacier, voisin du refuge d'arrivée. Dans les premiers lacets de cette ultime difficulté j'ai la surprise d'entendre des encouragements à mon égard et en levant la tête, j'aperçois mon Jacquot au dessus. Le contact visuel étant favorisé par les lacets, je décide malgré les tentatives de crampes au mollets d'accélérer et je vois que je reviens fort; puis arrivé à 30m l'espace se stabilise; je paye mon effort; mais ce n'est pas fini; j'ai encore le temps d'en remettre un coup avant l'arrivée.
Mais la course en a décidé autrement car c'est Jacques qui est pris de crampes aux mollets aussi; mais violentes. Obligé de s'arrêter quelques instants où un randonneur étire son mollet et nous repartons ensemble en gérant pour finir sans bobo.
Résultat 214em ex aequo sur 420 partants; à savoir que cette course fait partie du chalenge national des courses en montagne et qu'il y a beaucoup de spécialistes et peu de non aguerris. D'ailleurs le contrôle de passage au 13em kilo était justifié et comme il était sévère il a fait beaucoup de d'éliminés.
Le bilan est satisfaisant car nous semblons avoir bien récupéré.Superbe course et supers souvenirs. Le hasard nous a permis de terminer ensemble alors que nous n'avons, à part au départ, jamais été voisins de course.
Alain
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