Marion Jones se remet au basket....

 

 

 

 

Définitivement rayée des pistes avec ses titres perdus et ses mois de prison ferme, Marion Jones retourne à ce qui fut son premier amour, le basket. A 34 ans, l'ancienne sprinteuse condamnée pour dopage s'entraîne avec le staff des San Antonio Silver Stars, équipe où évoluait la Française Edwige Lawson-Wade cette saison. Jones projette de jouer cet hiver en Europe, puis de faire ses débuts en WNBA, dont la saison se déroule de mai à octobre.

Si elle a perdu toute crédibilité dans le monde de l'athlétisme, Marion Jones a laissé de bons souvenirs dans celui du basket. Elle fut la meneuse titulaire de North Carolina en 1993-1994, dès sa première année au sein de l'université qui avait formé Michael Jordan. Avec elle, les Tar Heels avaient été sacrées championnes NCAA. Jones avait arrêté le basket dans la foulée afin de se consacrer à l'athlétisme et avait obtenu cinq médailles, dont trois d'or, six ans plus tard, lors des JO de Sydney. Rattrapée par le scandale BALCO en 2004, elle a notamment passé six mois en prison entre mars et septembre 2008.

Jones : «l'occasion de faire passer un message»

Quinze ans après ses derniers dribbles, aucune information n'a encore filtré sur le niveau actuel de Jones (1,78 m). Le San Antonio Express News écrit juste qu'elle «semble en bonne condition physique». Ce sont les assistants des Silver Stars qui travaillent avec Jones et Dan Hugues, le head coach, a déclaré qu'il n'avait encore eu aucun retour de leur part. «Il n'est pas prévu de l'engager», explique celui qui s'est appuyé cette année sur une paire performante de meneuses avec l'Américaine naturalisée russe Becky Hammon (19,5 points) et Lawson-Wade (10,7 points en play-offs).

«J'ai pensé que ce pourrait être une expérience intéressante. Cela pourrait me donner l'occasion de faire passer un message aux jeunes et d'avoir une seconde chance. C'est important que les gens sachent qu'on peut faire des erreurs dans la vie mais c'est ce que tu fais après ces erreurs que les gens retiennent vraiment de toi», a dit de son côté Marion Jones, mère de trois enfants, au New York Times, qui a révélé l'information. Si elle rejoint l'Euroligue, elle pourrait y cotoyer les meilleures joueuses du monde, dont beaucoup évoluent en Russie, au Spartak Moscou ou à Ekaterinburg. X.C. avec AFP

 

 

L'EQUIPE.FR du 01/12/09



02/12/2009
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