Une épreuve bien sympathique

Dimanche dernier, j’ai participé avec Véronique Rives au Run and Bike de Franconville.

Il y a trois semaines, apprenant qu’un Run and Bike était organisé par le club de triathlon de Sannois Franconville, je pense à y participer. Il ne me reste plus qu’à trouver ma partenaire. Véronique voulant cette année, s’initier au triathlon, je trouve que c’est une bonne idée qu’elle fasse cette compétition car c’est une bonne approche de la transition vélo-course à pied.

Je lui en parle et pas de problème, Véro sera mon équipière pour cette épreuve. Il faut dire qu’elle est toujours partante.

Nous nous inscrivons donc à cette épreuve, un peu tardivement, puisque nos certificats médicaux n’étaient pas valables. Il faut le savoir, pour ce genre d’épreuve il faut un certificat mentionnant que l’on est apte au run and bike en compétition, même un certificat médical pour le triathlon ne suffit pas.

Nous nous donnons donc rendez-vous dimanche matin et à 8 h, nous sommes sur les lieux, un endroit que nous connaissons très bien, puisqu’il y a quelques années, c’était notre terrain d’entrainement du samedi avec les séances d’Alain.

¾ d’heure avant le départ nous nous échauffons, et nous nous entrainons un peu sur les transitions (et là, on s’aperçoit que ça ne va pas être simple).

Débriefing à 9 h 15 où l’on nous explique qu’il faut rester groupé, le vélo servant de témoin pour un passage de main à la main, prise de relais de durée libre Les équipiers passent ensemble sous l’arche à chaque tour, sous peine de disqualification

Départ à 9 h 30. C’est Véro qui s’élance pour 500 m de CAP pour après me rejoindre et nous voilà parties pour quatre tours du bois des Eboulures, soit 15 km 500. Au premier relai, Véro était déjà à bloc, je lui passe le vélo et me mets à courir. Au début, nous faisons des relais assez longs, mais on va vite les réduire les distances ainsi que la vitesse de course.. Véro récupère bien plus vite que moi sur le vélo.

Nous arrivons à la butte et là impossible de la monter, ni de la descendre à vélo. Nous ne sommes pas des kamikazes. On a bien essayé de nous soudoyer, en nous proposant moyennant finance de passer à côté, mais nous refusons de tricher et nous passerons cette butte quatre fois, vélo à la main.

Le premier tour est un peu dangereux, il y a beaucoup d’équipe et il faut faire attention de ne pas emboutir un vélo ou un coureur. Mais tout se régularise sur le deuxième tour. Le quatrième tour, fut le tour de trop pour moi. Impossible de récupérer sur le vélo et quand il faut prendre le relais en CAP, je suis dans le rouge. Véro gère bien mieux.

Pour résumer, ce genre d’épreuve correspond à du fractionné court qui dure plus d’une heure.

Nous avons passé un super moment toutes les deux. Notre temps n’est pas exceptionnel, puisque nous avons fait du 12,1 km/h mais il faut penser que nous avons monté et descendu à pied le vélo à la main, cette satanée butte quatre fois et sur le parcours, également deux autres petites buttes que nous n’avons, ni l’une, ni l’autre, été capables de monter à vélo.

Nous avons passé une super matinée toutes les deux et nous sommes partantes pour un autre run and bike. On ne change pas une équipe qui gagne. Si d’autres personnes veulent se joindre à nous, faites nous signe. Plus on est de fous et plus on s’amuse.

Merci à Murielle, Alain, Monique qui sont venus nous encourager. Merci également à Jacques, Pascal, Isabelle qui étaient bénévoles et aux autres bénévoles du TSF que je ne connais pas, mais qui ne manquaient pas de nous encourager à chaque tour.

Félicitations à Marie Line et Albine qui sont sur la plus haute marche du podium en vétérane.

Sissi